D’ici à 2026 en France, 250 000 agriculteur-rice-s sont censé-e-s avoir pris leur retraite.
Leurs terres partent pour la plupart à l’agrandissement dans une logique soutenue de concurrence face à un marché internationalisé, qui les éloignent petit à petit des canaux de prises de décisions concernant leurs modes de productions et leurs finalités.
Pour les collectivités, les lois EGALIM mettent en lumière un autre enjeu de taille; elles ne maîtrisent pas ou peu leurs approvisionnements alimentaires au niveau régional, et ont très peu de marges de manœuvres sur les prix pratiqués dans les cantines, établissements publics, hôpitaux, prisons, maisons de retraites…
Cet éloignement croissant entre les productions et leurs finalités, rend les citoyenne-s de plus en plus dépendant-e-s des grandes entreprises de l’agroalimentaire dans le choix de leur alimentation.
Le projet des Zones d’Alimentation Durable a pour objectif de partager une souveraineté alimentaire durable et démocratique sur un même territoire, entre les besoins en sécurité alimentaire des Villes et les ressources des zones rurales.
Cette démarche d’expérimentation, associée au Projet Alimentaire Territorial de la Métropole Européenne de Lille, veut service de support de démonstration à une Sécurité Sociale de l’Alimentation.
En partant d’un dialogue entre les acteur-rice-s du territoire, partenaires d’une alimentation saine et de qualité, afin de porter attention au vivant, aux ressources et aux personnes dans leurs modes de productions